Bonjour et Bienvenue!

Première Assistante caméra, je travaille sur les tournages aussi bien sur tout types de numérique qu'en argentique (35mm et 16mm). Je travail sur tout types de film fiction long métrage, commerciales publicitaire et musical, documentaire...

Je partagerai dans ce journal de bord mon expérience sur les tournages au jour le jour.


vendredi 10 août 2012

Tourner avec le feu

Pour le tournage d'une fiction, nous avions une séquence cascade avec du feu.
Outre l'appréhension des risques et accidents corporelles, le processus et la mise en place sur le tournage sont ici , on s'en doute, particulier.
Le régleur cascade et l'équipe de cascadeur (un cascadeur filmé et les assistants du régleur), un groupe de cinq personnes au total, planifie précisément la séquence avec l'équipe mise en scène et le cadreur pour se mettre d'accord sur les actions, le rythmes et les angles de vue. Ce temps de réglage sur place, assez long, est en effet très important, puisque la scène la plus compliqué ne pourra être tourner qu'une seule fois, ou deux au maximum.
En effet, pour cette séquence le personnage, sur les quais, s'immolait dans sa voiture  puis se jetait dans la seine. Séquence compliqué puisqu'il y avait deux cascades importantes, la voiture en feu, la torche humaine et le saut dans la Seine. De plus, nous tournions a ce moment la en février, l'équipe de cascadeur devait prendre en plus le risque de choc thermique entre le feu et l'eau de la Seine!
Autant dire qu'après de longue discussions entre la mise en scène - les cascadeurs - le cadreur, les mécaniques se faisaient sans le feu et sans le saut dans la Seine. Ces mécaniques nous permettait toutefois de valider un cadre, un déplacement et normalement un rythme de course jusqu'au bord de l'eau. Une fois le tout validé, nous pouvions finir les réglages, finissions réglages lumière, bord cadre pour la perche, prise de point.. Nous devions être prêt pour ce one shot compliqué et risqué.

L'émotion au bord du cœur, le moteur et demandé, l'annonce et le clap fait, ACTION est lancé.
La voiture en feu, le cascadeur habillé de protection est badigeonné d'essence, un assistant cascadeur l'allume, et le cascadeur prend alors feu... la torche humaine court en titubant (demande de la mise en scène) puis plonge dans la Seine. Tout ce passe finalement très vite... ça y est... c'est fini... on la vérifie... c'est validé... soulagement..
Autre plan, la voiture doit prendre feu... et où l'acteur après être rester un petit moment stoïque dans sa voiture (jeu de mise en scène) devait sortir du véhicule en flamme. Pour le cadre et en accord avec le régleur cascade, nous étions assez proche de la voiture en question, à 2 mètres maximum... A l'aide de rampes de feu au pied de la portière et d'une huile très inflammable badigeonnait directement sur la voiture, le véhicule s'enflammait. Pour ce plan, nous étions si proche de l'action avec la caméra, que nous avons très chaud!! et lorsque un jet de flammes  plus importante sont sorti des rampes (flammes d'un mettre au moins), nous avons eu, assistante caméra et cadreur un petit mouvement de recule!!

Grosse scène coûteuse, relativement dangereuse, et alors assez stressante s'est très bien passé. Nous tournions alors avec l'Alexa. quelques photos:




dimanche 6 mai 2012

1ere ass opv sur un film en 35mm, la pénélope

Pour le tournage d'une bande annonce de festival de film. Le réalisateur a choisit de tourner en 35mm. fait rare de nos jour, où Kodak dépose le bilan, et où les labos sont en pleine crise!!
En fin de notre journée de tournage unique, et lors du rangement de tous le matériel... j'ai pu avoir une discussion avec le réalisateur. Il me disait que se choix de tourner en 35mm, malgré un budget modeste était bien sont coût de coeur pour la texture de la pellicule. Sans aller dans l'identité particulière du 16mm, bien que plus abordable... il était décidé a tourner son spot en 35mm, quitte a faire quelques concessions sur d'autres demandes.

Le chef opérateur, la production se sont alors mis d'accord sur un choix de pellicule  (la Fuji 500iso) et d'optiques (MasterPrime Zeiss), se laissant ouvert au choix de la caméra, selon la disponibilité du loueur. Et nous avons eu la Pénélope, une des dernière caméra 35mm mise sur le marché.

Bien qu'ayant commencé comme assistante caméra sur des film en 35mm, j'avais qu'une vraie petite expérience du 35mm. Mon tout premier film était un film en animation pâte a modeler 35mm avec l'Arri III, où j'étais seul assistante caméra sur le tournage. Mes autres films en 35mm, j'étais soit 3e assistante caméra sur le plateau, soit j'aidau un 1er assistant pour ses essais.. et j'avais aussi fait quelques films en 16mm..
C'était alors mon premier tournage en image réel en 35mm en tant que 1ere assistante caméra des essais jusqu'au tournage.. et c'est pour moi une étape importante, puisque rare et considérer un peut comme un "brevet" pour moi, un cap obliger dans les expériences a avoir pour un un 1ere assistant caméra complet!!

Voici donc le premier jour des essais, après une nuit courte, bercé par un petit stress et une jouissance de l'exercice. Les films étant tourné maintenant en numérique (Alexa, Epic..), j'avais perdu de mémoire quelques réflexe dû à l'argentique.
Je replonge alors dans mes listes d'essais caméra d'antant: essais fixité, impressions calages optiques, essais de rayure, essais profondeurs de champ, sensito, défilement magasins.. retour des essais pellicule, et lecture au microscope..
Les essais se sont très bien passé..; et les réflexes reviennent très vite.
Petite remarque concernant la Pénélope, je trouve qu'elle met assez longtemps pour monter en vitesse... après les fixités et une parties des impressions des calages optiques, j'avais déjà presque utilisé un boite!! je m'adapte donc aux essais pour finir mes calages avec l'assistance d'un stagiaire à tourné ces calages en continu, sans coupé entre les repères..

Sur le tournage, nous étions qu'en intérieur salon, donc pas trop de soucis de poussière ou autres saletés volantes.. seul différence différence qui m'a plus frappé sur le tournage, c'est cette tension d'avoir bien fait ses essais (de calage, de rayure...). Et oui, cette fois ci seul le décamètre est notre outil pour vérifier le point.. le moniteur ne se regardant que pour checker le cadre..
Les moments les plus tendu de ce tournage devait être les gros plans chat, où il est impossible de demandé au sujet de rester dans ces marques!!!

samedi 5 mai 2012

Coup de jus par la caméra

Sur un tournage en campagne, nous étions avec la RedMX. Le matin du premier jour, nous tournions à l'extérieur, l'herbe était gelée mais il faisait plus de 0°. La caméra est branché par un BNC au combo sur roulante.

Nous commençons alors la journée normalement. Mais quelques minutes seulement après l’installation, nous étions encore en mécanique,  lorsque le cadreur prenais la caméra à l'épaule il se prenait un coup de jus!! son oreille au contact de la caméra, lui transmettais un court jus. Je touche alors a mon tour la caméra, pour "voir" de moi même, mais rien!!! J'isole tout je même son oreille de la caméra avec un peu de carton et de gaffer... c'est mieux..
30min... ça reviens... coup de jus!! et cette fois ci moi aussi je le perçois!! étrange!! jamais entendu ce genre de problème!! La caméra aurai t elle un problème d'isolation électrique... on s'interroge...on isole alors un peu plus...
30min encore plus tard, cette sensation de coup jus par la caméra parait constant... plus moyen de toucher la caméra... ni le cadreur avec son oreille, ni moi avec le follow ou tout accessoire et partie de la caméra!!!!!!!!!!!!
Même si la Red nous fait quelques fois des bug surprenant... je doute... et si ça ne venais pas de la caméra...cela peut il être transmis par le BNC... on le débranche.. et la magique..;! ça marche..; plus de coup de jus... hum... 

Sachant que les batteries tiennent beaucoup moins longtemps par temps froid. Nous avions décidé avec mon 2e assistant caméra de brancher le retour combo sur secteur, et ainsi économiser les batteries combo pour les extérieurs éloignés des habitation et du secteur électrique.
Nous tentons alors de passer sur batterie combo... et la le problème de jus n’apparaît plus... On transmet notre heureuse découverte au chef électro... qui alors plonge la tête dans l’installation électrique de la maison ou nous étions branché...
En fin de mâtinée, enfin, le problème est définitivement résolu... c'était bien un problème électrique du général... qui passer dans le câble du secteur au combo et au combo à la caméra par le BNC!!!!

mardi 10 janvier 2012

Le froid et commande de point HF

Pour un plan à l'épaule où le cadreur suivait un petit garcon dans un jardin puis rentré dans une maison, nous devions passer le cadreur et moi assistante dans embrasure d'une porte. Trop étroite nous ne pouvions passer ensemble.
Il me fallait donc une commande HF, nous avions du prendre la génio.

Si la Génio fonctionné parfaitement sur les essais, sur le plateau elle ne voulait plus rien savoir. Les voyant étaient pourtant vert... tout devait fonctionner... mais non..
De nouveaux test sur le plateaux avant de tourner le plans... aprés avoir installé et désinstallé la génio, testé avec les différent moteurs, cables, batteries.. toujours rien..
Coût de téléphone au techniciens du loueurs... on cherche...
et s'est en listant tout les éléments même minime qu'on arrive à la conclusion:
C'EST LE FROID... l'électronique de la génio fait des siennes...
Nous avions pourtant laisser volontairement la génio dans le camion, pour éviter la condensation... puisque nous tournions toujours dans les mêmes températures.
Pas de température extrémes, peut être entre 0 et 10°C sur la journée.
La solution proposé par le loueur, faire dormir la génio dans une chambre chauffée... et sur place, mettre la génio sous une manda...!!!
Finalement, nous avons fait acheté des chauffrettes a la régie en urgences
!! Ça a marché un temps, mais lors d'un matin un peu plus froid (gelée matinale), cette config génio + chaufferette nous lâche en mi journée... heureusement le soleil d'après midi à refait surface..

Mise au point et Commande de point HF

Faire le point, la mise au point sur un film est une responsabilité importante qui incombe au pointeur - assistant caméra "focus puller" pour les américains.

Une bonne écoute du plateau, des placements et mouvements des acteurs et de la caméra doit être permanente. Pas de relâche.
Il faut être alors très méthodique pour noter toutes ses informations soit par des marques au sol soit par des marques intellectuelle (éléments de décors).
La difficulté de pointer augmente d'autant que la profondeur est réduite (focale plus longue, diaph plus ouvert).

Et pour certains plans, il est utile voire indispensable d'avoir une commande de point HF. L'assistant ne peut plus pointer dans de bonnes conditions via un follow focus (stead, grue, et décors trop étroit (passage de porte, couloir..).

Il existe plusieurs type de commande HF suivant le nombre de voies utilisé:
1voie pour le point HF,
2 voies pour le point et diaph ou zoom
3 voies pour point diaph et zoom.
Pour cela l'assistant aura installé sur le corps caméra un moteur sur chaque bague (suivant le voie utilisé) et le bloc moteur alimenté; et l'assistant portera sur lui la commande HF.
Pour cela, il existe plusieurs modèle et fabriquant de commande HF; l'assistant le choisira en fonction du nombre de voie voulu, l'encombrement, le poids, le coût mais surtout par rapport au temps de réactivité et sensibilité de la commande.